3 en 1, flemme de faire 3 posts lol

Voici 3 nouvelles écrites à des époques différentes mais souvent avec le même moral :?

Quelques minutes...


Du gris. La couleur du paysage où tu es.

A côté de toi quelqu'un qui dort. Tu le connais à peine, malgré le fait que tu l'as vu pour la première fois il y a quelques mois. Tu le connais trop peu. Il ne bouge pas et ne rebougera jamais. Qui saura ce qu'il était ? Qui saura qui il était au plus profond de âme ? Tu cherches quelque chose qui pourrait te redonner du courage. Un chant d'oiseau, un rayon de Soleil sur ton visage, une note de musique, un accord de piano dont tu touches si bien. Un souvenir de ta femme, un rire de ta fille. Rien. Rien ne vient. Le trou noir. Tu te demandes qui se souviendra de toi. Qui saura qui tu étais réellement. Qui pourra témoigner de ces instants que tu vies. Rien. Aucun nom ne te vient à l'esprit. Personne ne te connaît assez bien pour pouvoir dire tout cela.

Tu tournes soudainement la tête. Ton ami vient de tomber lui aussi. Pour toi le temps s'arrête. Pour lui aussi. Tu revois tous ces instants passés ensembles. Mais ce ne sont plus que des souvenirs. Tu refuses de l'admettre. Tu te débats. Mais cela ne sert à rien. Tu dois admettre l'inadmissible. Tu dois accepter l'inacceptable. Tu ne comprends pas. Qui vous a mis là ? Tu ne sais pas. Sûrement pas quelqu'un qui est là en tout cas. Pourquoi ? Impossible de savoir.

Tu tournes à nouveau la tête. On te regarde. Non. On te fixe. Alors tu comprends que le temps va s'arrêter définitivement pour toi aussi. Mais non. Tu ne veux pas subir cette fatalité. Tu veux vivre. Aussi rapidement que tu peux tu bouges. Quelque chose te frôle. Siffle à côté de ton oreille. Mais tu es en vie. Puis, une violente douleur retentit à la hauteur de ton abdomen. Le temps s'arrête.

Tout s'éteint...
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Notre Destin


L’autre jour, je parlais avec un ami. Notre conversation était centrée sur le Destin. Existe-t-il ? Chaque chose que l’on fait est-elle prédéfinie ? Nous n’étions pas d’accord. Il me raconta une histoire :
« L’autre jour, je suis allé voir une voyante. Je sais, ne ris pas, mais bon… Elle ne m’a pas prédit que du bon… Elle m’a dit que j’allai me brouiller avec un collègue et que j’allai recevoir ma déclaration d’impôt. Eh bah, crois moi, les deux choses sont arrivées !
- Dis moi, après ces nouvelles, tu n’es pas sorti maussade et facilement irritable ?
- C’est possible… Je ne me rappelle plus très bien.
- Tu es allé directement à ton travail après ?
- Oui, j’étais déjà en retard.
- Tu crois que c’est possible que tu te sois brouillé avec ce collègue à cause de cette humeur maussade due à ces « révélations » et que sans cela ce ne serait pas arrivé ?
- Tout est possible...
- Et dis moi… Ce n’était pas la période de réception des actes des impôts ?
- Si ! Comment l’aurais-je reçu sinon ? Tu poses des questions stupides !
- Alors moi je te prédis que tu vas repenser à cette conversation quand je serai parti.
- Très drôle !
- Excuse moi, mais j’ai sûrement raison. La voyante devait voir que tu partais au travail et je suis sur que tu étais déjà facilement irritable… Quant aux impôts, pas très difficile !!!
- Et alors ?
- J’imagine que tu as déjà lu des livres avec des prophéties. Toutes, ou pratiquement, se réalisent parce que tout le monde est au courant et que ces écrits nous guident vers certains choix ou apprentissages. Des symboles. Voilà ce qu’ils sont en réalité. Sans ces écrits, tu as 99,99 % de chances que jamais ça se réalise. On est seul maître de son Destin. Chaque acte a une conséquence. Tu appuies sur un bouton de la télécommande de la télévision ? Tu changes de chaîne. Cause, conséquence. Crois tu vraiment que c’était prédéfini ? Non. C’est trop facile. L’idée du Destin a du être créée pour que les Hommes se sentent moins coupables de leurs bêtises, et qu’ils disent que de toute façon s’était écrit. Tu verras que j’ai raison. Regarde toutes ces prophéties, prédictions ou autre d’un œil différent. Et tu verras que j’ai raison. »

Mon ami resta muet, et je savais que j’avais réussi à faire poser les bonnes questions.

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Un quotidien d’une adolescente

Je regarde la TV. Guerres, attentats, incendies volontaires ou non, couche d’ozone de plus en plus fine, pollution, tel est mon quotidien. Depuis quand on observe ce train-train ? Depuis des milliers d’années. Jusqu’à quand ? Combien de temps la Bêtise Humaine va-t-elle continuer ? Personne n’a la réponse.
Je change de chaîne. Orages, tempêtes, tornade, raz-de-marée. Encore. Je rechange de chaîne. Enterrement de tel Prince ou chef d’Etat. J’aurais bien besoins de regarder les Bisounours ! Je ne comprends pas. Comment on en est arrivé là ? Je m’enferme dans moi-même. Je me fais un monde bien à moi, un monde de paix, un monde où on n’a pas besoins de se battre pour vivre, un monde où on n’a pas besoins d’arme pour sortir dans la rue, un monde qui n’existe pas. Je sors dans la rue. Mes pas m’emmènent devant la cours de l’école maternelle- primaire. Les enfants sont dans la cour, je les regarde, les observe. Non, j’observe leur comportement. Par ici un groupe de fille, et, oh, aussi un garçon, jouent à la marelle. De ce côté j’en entrevois qui jouent à chat perché. Je tourne de nouveau la tête. On dirait que là bas il y a un « coin garçons ». Certains se bagarrent. D’autres jouent à se tuer avec des armes imaginaires. Tiens, on dirait que deux autres se battent pour une fille, et ça la fait rire… Moi qui voulais me changer les idées, c’est râpé !
Je sursaute. Une voiture vient de klaxonner et le conducteur (ou conductrice) insulte celui de devant. Quelques secondes plus tard un bus s’arrête pour déposer des passagers et re-des coups de klaxon.
Il faut que j’aille chercher du pain. Maintenant c’est moi qui me fais klaxonner, et le conducteur, d’une trentaine d’années me fait un clin d’œil. Bon. Il faudrait peut-être un jour que les hommes comprennent que nous ne sommes pas de la viande fraîche à consommer.
En arrivant devant la boulangerie je vois un métisse qui se fait insulter de « sale juif ». De mieux en mieux. J’aurais mieux fait de rester dans mon lit. Remarque, je me dis ça tous les jours. Et comme tous les jours, je suis témoins de ça, et je ne dis rien. Je ne fais rien. Je reste muette, inactive. De toute façon, je peux faire quoi ? Aller leur dire de se taire, pour me faire mieux insulter et frapper après ?
Une fois rentrée, je me mets à mon français. Encore un commentaire sur Phèdre de Racine. « En quoi c’est une tragédie ? » Bon, ça se termine par des morts, Phèdre ne peut soi-disant échapper à son destin. De temps en temps, dans des moments de déprime je me demande si nous, ce n’est pas un peu pareil. Non pas que je dis que notre histoire est écrite, que nous ne sommes pas maîtres de nos actes, mais regardez nous. On peut faire quelque chose dans notre fauteuil à propos des guerres, des catastrophes naturelles, du train-train que je vis ? Je crois que non. J’ai tord ? Peut-être. Je ne le nie pas catégoriquement.
La barbe le français. Allons réviser l’Histoire. C’est sur quoi déjà ? Ah oui, la Révolution de 1789. Privilèges, Noblesse, Clergé, Tiers-État. Quand je pense qu’avant les gens trouvaient « normal » que certains travaillent de très jeune jusqu’à la mort, paient des impôts à n’en plus finir, pendant que les autres chassaient, se distrayaient, choisissaient qui devait vivre ou mourir, sans rien payer pendant tout ce temps. Ça me dégoûte. Et hop, comment on résout ça ? Par la prise de la Bastille, par des milliers de morts, par des guillotinés. Encore et toujours la violence. Ça me fait penser aux guerres de religion. Vous avez remarqué vous aussi qu’on se battait toujours au nom d’un même Dieu dont on croit que l’interprétation de sa « parole » est celle que l’on prêche et non celle de l’autre ? Regardez l’Islam, le Judaïsme et le Christianisme. Tous un même Dieux qu’ils appellent différemment, mais tous une interprétation différente. Et c’est en Son nom qu’on se bat. Je trouve que c’est très paradoxal ! Et si on observe d’un peu plus près chaque religion, elles sont toutes divisées ! Regardez par exemple le Christianisme. On a d’un côté les catholiques, d’un autre les protestants, et encore d’un autre les orthodoxes. Ah n’y rien comprendre.
Vingt deux heures trente. Je vais me coucher avec le même cœur lourd que celui des six autres jours de la semaine…







Bonne lecture lol

Assez tristes m'enfin... C'est comme ça quand on a le moral à plat...
Je croits que la première je ne la connaissais pas...

Bravo ma Laulau... La prochaine fois ça sera plus joyeux ?

Dès que j'aurai le temps oui, surtout que je déprime pas en ce moment ^^

gnuh comment vous pouvez avoir de l'imagination ?? =)